Construction d’un “keyhole garden”


Construction d’un key hole garden

KEY HOLE GARDEN
Ce qui rassemble les Humus Pays d’Oc, c’est leur volonté de participer à la transition et d’intégrer un réseau local de motivés qui œuvrent en faveur de la transition vers des territoires plus durables, autonomes et résilients.

L’intérêt d’un “keyhole garden” ou  “jardin en trou de serrure” est de pouvoir combiner culture et compostage sur de faibles espaces et/ou lorsque le sol n’est pas très fertile par exemple.

  • Le composteur au centre du jardin « alimente » la terre tout autour par les allers-retours des vers de terre et autres organismes de la vie du sol : la qualité du sol s’améliore donc au fil du temps. J’ai construit un keyhole garden dans mon jardin sur une zone où la terre n’était vraiment pas bonne (en dehors du potager) : argilo-calcaire avec tendance à se dessécher facilement car faiblement humique.  
  • Pour cela j’ai utilisé des matériaux de récupération, à savoir : des tuiles, du fer à béton, du grillage en plastique, des briques. Le diamètre est de 2,3m, le composteur au centre de 60 cm.
  • J’ai creusé une tranchée circulaire et un trou de 60cm de diamètre et environ 30cm de profondeur au centre. La terre récupérée est venue rehausser le niveau du sol du keyhole garden par rapport au sol naturel. Les tuiles ont été installées verticalement pour maintenir cette terre.  Au centre le composteur a été délimité par le grillage en plastique afin de maintenir la terre et permettre les échanges humidité-fertilité.  
  • Une fois terminé, j’ai semé des engrais verts :  phacélie + moutarde à la fin de l’été 2016 puis, au début de l’hiver, j’ai couché ces engrais verts (en surface, sans les incorporer).
  • J’ai paillé sur 20 cm et j’ai attendu tranquillement le printemps. Bien sûr, pendant tout ce temps nous avons commencé à faire fonctionner le composteur en l’alimentant en déchets végétaux uniquement.

Au printemps j’ai soulevé la paille et – ô surprise – il y avait des quantités de vers de terre ! La terre de surface était noire et sentait bon l’humus ! J’y ai installé des fraisiers, des salades, du persil, de la ciboulette, des épinards… enfin, pleins de plantes qui coulent des jours heureux dans un sol renouvelé!

Détail supplémentaire : j’ai installé 3 bambous en forme de tipi pour fixer une ombrière en été ou une bâche plastique pour faire serre en hiver.

 A vos outils ! Permaculturellement 

Philippe pour les Humus Pays d’OC

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